Les valises en pagaille jonchant encore l’entrée, il faut troquer les tongs contre les escarpins ou les baskets à lacets. Enfin, c’est une image hein – vous êtes libres de laisser respirer vos petons à toute heure de l’année ou de vous faire plaisir avec une jolie paire de Converse en toute saison, c’est pas la question !
Sur le chemin de l’école depuis quelques jours, vous aurez beau expliquer à vos rejetons l’intérêt de bien travailler à l’école, ils complèteront sans doute la case ‘profession des parents’ par de vagues certitudes, de type : ‘maman travaille à la maison’… De quoi laisser la maîtresse songeuse !
Bon, passons, après tout il n’y a pas de honte à être SBF, ’sans bureau fixe’ puisque le télétravail est devenu un maître-mot du vocabulaire dans le dico post-Covid! Fort heureusement, chacun trouve sa technique pour être aussi à l’aise que productif.
Pour ma part, je travaille mieux entourée de bois, de plumes et de chapeaux (mais c’est un univers perso que je ne peux reproduire partout…). Ainsi, je peux écrire finalement à peu près n’importe où, à partir du moment où je me sens suffisamment dans l’ambiance – comprenez ‘libérée de toute charge mentale inhérente à un foyer’ – ou seule mais par l’esprit bien accompagnée.
Les mots de nos pensées ne nous quittent jamais vraiment en journée, n’est-ce pas ? Le lieu qui accueille ‘mes devoirs’ pèse dans la balance de la créativité mais je saurais transformer chaque écorce d’arbre, chaque coin de table, chaque bout de mur en zone d’activité – par expérience, on apprend simplement à s’adapter ^^!
J’entre un peu comme dans un nuage en fait. Telle une bulle privilégiée dans laquelle me ressourcer déjà, puis laisser aller l’encre. Et là, attention, je pourrais vous en parler des heures car c’est avant tout une histoire de passion avec mes clients et les histoires que je suis amenée à raconter, à créer, à retranscrire, à percer.
Mes journées en revanche sont peu descriptibles, si ce n’est par le sens, donc la forme, que je tâche de leur donner. Elles ne représenteraient ainsi que peu d’intérêt à vous les montrer en long en large et en travers. Les réseaux, à distance certains jours, faut avouer ! J’aime toujours vous écrire mais je privilégie naturellement l’humain avant le virtuel (génération 80’s, on s’refait pas)!
Ah vivement la réunion parents-profs, tiens – c’est quand à ce propos?!… Je note !
« Et vous, que faites-vous dans la vie ? », éviter le « euh », répondre « écrivain public » ? #grosyeux !! C’est quoi d’abord ?! Question à cent balles. Interrogation pertinente de la rentrée, soit ! J’avais moi-même perçu comme une confusion à vouloir endosser cet intitulé. Quid du biographe, du nègre, du ‘ghost writer’ ?
Il n’existe déjà pas un mais plusieurs chemins dans une seule et même existence, alors comment vous dire que tel ou tel intitulé serait plus probant qu’un autre à un instant T ? Non, c’est simplement une réponse apportée qui sera différente, mais le sens, au fond, le sens, sera bel et bien le même. Soyez donc créatifs dans les titres, les appellations, les ‘fiches de poste’, on fera en fonction de la ‘vibes’ hein ;)!
Peu importe le contexte, vous n’aurez que l’embarras du choix. Le vôtre sera le bon. Ce besoin de transmission, cet amour de votre prochain -ou pas, mais cette nécessité de raconter sa vérité, cet élan d’être au singulier et au pluriel. Voilà ce qui me motive au quotidien : vous raconter. Je commencerai donc par ça :)!
D’autres professionnels partagent cela avec moi. Nous n’avons pas tous bien évidemment les mêmes lignes conductrices ou les mêmes objectifs mais j’aimerais souligner ici que beaucoup se donnent du mal pour les atteindre. C’est le cas des fondateurs d’Entoureo qui en quelques saisons ont su insuffler de la nouveauté dans la silver economy et vulgariser l’approche biographique pour les seniors en quête d’appui. Vous connaissez ?
Pour qui n’aurait pas encore croisé non plus le site https://www.entoureo.fr/ma-biographie/accueil, je vous le partage en friandise de la rentrée car il vaut le détour… Se raconter est aussi simple dans la pratique qu’il reste difficile de se lancer. Il faut rester régulier, avancer sans se précipiter, budgéter et ainsi, vos souvenirs ne resteront pas enfouis dans les tiroirs de votre mémoire, ils passeront enfin dans la case ‘roman’ de votre bibliothèque personnelle. Qui dit mieux ?
Ce n’est pas encore Noël mais pour une idée cadeau à vos aînés, ç’en est une, qu’elle soit accompagnée en ligne ou par mes soins. L’important en sera l’issue : toute la valeur réside en un précieux ouvrage, à lire et à transmettre.
Ainsi si l’on vous pose un jour la question au détour d’une conversation : « mais au fait, tu viens d’où? », vous saurez mettre des nuances dans la réponse. Avis aux amateurs d’Histoire, la vôtre…
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